» Bonjour à toutes et à tous

               Me voilà de retour du Portugal après une belle bataille entre Laïa Sanz et moi.  Je suis arrivée sur la course lundi soir après avoir traversée l’Espagne avec mon père en camion. J’ai commencé rapidement les reconnaissances des très longues spéciales. Il fait très chaud l’après midi environ 30 degrés a l’ombre, le weekend va être dur…
               Vendredi après les contrôles administratif et techniques ,nous avons comme d’habitude maintenant un briefing « spéciale filles  » pour parler du parcours mais aussi et surtout pour débattre sur la spéciale extrême. Je me suis permis de vite donner mon avis en signalant qu’elle me paraissait bien trop difficile pour le niveau général des filles.On nous à demandé de voter et 4 filles demandent à faire toute l’extreme ,je peut comprendre Laia mais les autres …
Le jury devrait délibérer.  Le soir c’est le prologue, Laïa et moi allons partir ensembles sur la course en duo, il y a beaucoup de rondins  et elle pars favorite mais j’ai la niaque et je ne compte pas lui laisser beaucoup de secondes d’avances !! Nous terminons toutes les deux roues dans roues mais je gagne avec une seconde et demi d’ avance, c est déjà ça et le soir j’ai dormi plus sereine .
              Samedi matin Olivier m’annonce que le vote n’a pas été respecté ,que l’on doit faire toute la spéciale mais ,cerise sur le gâteau, elle est chrono dés le premier tour !
             Je ne sais pas a quoi sert de voter si le vote n’est pas respecté , il faudra bien m’expliquer son principe  …
C’est pas grave je suis rentrée en guerre ils m’ont mis en colère et je vais me battre ! Malgré une chute violente dans la cross je sort de bons temps dans l’ensemble du premier tour.
              Surprise !!! Nous voila dans la fameuse extrême dernière spéciale du tour ,je suis prête à tout donner pour perdre le moins de temps possible sur Laïa . Elle part devant moi avec la rage mais se tank et chute ! Je suis partie derrière elle me suis appliquée et je suis revenue dans sa roue ,voila qu’au lieu de perdre du temps sur elle dans cette spéciale, j’en gagne !
J’ai continuer à faire mon travaille jusqu’ au bout et je gagne le samedi avec 20 seconde d’avance , trop contente ,ma préparation hivernal m’a permis de me battre jusqu’au bout ,comme il fallait.
  Quelques minutes avant le podium on m’annonce et cela par aucune personne officielle que la première extrême est annulée car il y a eu des bouchons. Alors là  j’ai la haine car si on m’avait écouté on aurai pas fait toute la spéciale et les filles y compris celles qui voulaient tout passer ne seraient pas restées bloquées dedans , c’est désolant et l’on me retire 18 secondes que j’avais d’avance heureusement il m’en reste encore 2 . Je pense que certaines personnes ce sont légèrement laissés influencées, croyant que je ne parlais que pour moi. L’organisation mettra en place pour le second tour la coupe que je recommandais le vendredi  .Au moins il ne fallait pas mettre cette extrême chrono de suite, il aurai fallu au moins tester au premier tour !
           Ce qui me révolte, le plus grave c’est que nous avons pris des risques et c’est pas le soir qu’il faut annuler une spéciale!!
Faites ça chez les garçons et on verra ce qu’ il se passe…
Pour info celles qui ont voulu faire toute l’extrême ont pris des valises dedans et l’une d’elles a même abandonné. Il ne fallait pas croire que c’était une ligue contre Laïa, c’était pour moi juste normal par rapport au niveau du championnat…
       Dimanche j’entends de partout que Laïa est trop forte que elle va me battre… Ok j ai compris, je vais bien me concentre pour faire ce que je fais de mieux surtout dans la cross pour capitalise quelques secondes pour être bien dans l’extrême . Dans la ligne je lui prend en tout une quinzaine de secondes et dans la cross près de 35 secondes au cumul des 2 tours et elle me prendra 20 seconde dans l extrême. Je gagne avec près de 30 seconde d’avance !!
        Cette fois je suis vraiment fière car j’ai gagné les 4 premières manches du championnat et je rentre satisfaite. Je dois encore bosser sur le franchissement et surtout sur mon appréhension car je sais faire mais en condition de course je perd encore un peu mes moyens.   Ma saison va s’enchainer et j’ai maintenant le rythme.
Le week end prochain, je serai à l’ouverture du France pour courir avec les garcons en National 3, la compétition est lancée !

A bientot    

Bises à vous tous et merci aux quelques supporters francais qui étaient là pour la tournée

Lulu  »

Gros week end pour les athlètes OST

Une semaine après sa victoire en Espagne, Ludivine PUY (team GASGAS) récidive en remportant la 2^ème manche du championnat du monde d’enduro au Portugal.

François Mourgues (Lavandou Bormes athlétisme) remporte la course nature de Signe (les pistes de siou blanc) avec une belle course en solitaire.

Coté VTT, ce week end a eu lieu la 1^er manche du challenge all mountain série, le warm up à bernes.

Jordan Régnier (Cannondale /AMSL Frejus / Cycles Beraud) se classe 13^ème, Nico Parisi (team espigaou bike) 34 ème, Aurélien Demailly 35^ème (4 ème junior) et Cyril Caillet (infini-bike) 48 ème (4ème master), quant à Morgane Jonnier (Velo Sport Bormes Le Lavandou Les Boudragues), elle se classe 4^ème dame malgré une crevaison dans la 2^ème spéciale.

Côté triathlon, Christophe Gallo (directeur commercial de Tribe Sport Group et licencié au club OSE 3 SPORTS SAINTE MAXIME)  a peaufiné sa technique de course sur le triathlon Corniche d’or 2011, sa 1^er épreuve courte distance de l’année. Une bonne natation et un bon parcours vélo lui ont permis de se classer 145 ème sur une épreuve de niveau  relevé.

Bonjour à toutes et à tous

C’est du Portugal que je vous écrit, après avoir fait 1000 KM qui séparent les 2 paddocks .je vais donc vous parler de ma première course de la saison 2011 qui se déroulait le week-end dernier en Espagne à Ponts, ouverture du mondial  d’enduro.
Je suis arrivée sur place mardi sous la pluie et je suis allé de suite à l’essentiel pour moi c’est a dire reconnaître l’extrême … Une belle spéciale naturelle mais très difficile pour moi, de grosses marches et une succession de franchissements, tous ce que je n’aime vraiment pas .
La cross test et l’enduro test étaient assez sympa mais plutôt techniques aussi, décidément la reprise va être difficile …
Vendredi, le rituel au mondial c’est de commencer par les vérif. administratives, puis la photo de groupe par catégories au camion ABC ensuite les vérif. techniques et enfin la première spéciale en nocturne, le prologue ou « super test »!  Cette fois ci c’était sur un terrain de motocross proche de la ville, raccourci et refait à neuf avec quelques troncs d’arbres a franchir qui à servi a cette « super-test », nous avons fait la course en duo et je m’en sort bien, je signe le premier temps, mais il ne faut pas s’enflammer l’écart est assez petit 1 seconde et demi d’avance seulement.
Samedi les spéciales sont énormément défoncées quand nous arrivons nous les filles et pas du tout comme j’aurais je l’avais prévu, dommage.Ensuite dans l’enduro test j’ai bien failli rester bloquer dans un bourbier, je n arrivais pas a prendre le rythme, la cross faisait beaucoup de fechfech et il fallait recouper les traces, j ai mis du temps a comprendre le terrain. Pour l’extrême heureusement le premier passage n’était pas Chrono car Laïa ma concurrente directe me reprenait 20 secondes dans cette spéciale sur les 40 secondes d’avance que j’avais cumulé dans les autres…
Finalement, je gagne la première journée sous un soleil écrasant mais il ne va pas falloir s’endormir demain car l’extrême sera chrono les 2 tours.
Dimanche, toute la journée je me suis battue un peu contre moi même et un peu contre la moto car j’ai eu du mal à avoir le rythme que j’avais à  l’entraînement, ma moto marchait un peu trop fort malgré des essais que j’avais pu faire avant la course.
Je gagne encore la journée mais avec peu d’avance, seulement 20, mais je suis tombée 2 fois en spéciale dans le second tour. Je ne suis satisfaite qu’a moitié et pourtant c’est une belle victoire mais je rencontre trop de stress et d’appréhension dans l’extrême se qui me fais perdre pas mal d’ énergie et de temps.
Pour le week-end prochain il y aura quelques changements, je veux re-maîtriser ma moto comme il faut et je vais essayer d’appliquer ce que j ai appris cet hiver pour le franchissement.
Olivier va travailler quelques jours chez Gasgas pour me faire une moto adaptée …
Cette semaine je vais bien repérer les spéciales et je vous promet que je vais faire de mon mieux pour repartir de la tournée ibérique  avec quelques points d’avance en poche.

A Très bientôt

Bises
Lulu

Ce week end a eu lieu le tri tropézien, distance sprint, 1er test grandeur nature pour Christophe Gallo de l’ose 3 sport St maxime. Après une Natation « difficile », Christophe a su exploité son potentiel en vélo et en course à pied pour se hisser à une belle 54ème place, de bonne augure pour la suite de la saison.

 
Côté Vtt, Deux athlètes OST étaient au Rallye de Sospel, Nico Parisi (team espigaou bike) confirme sa forme du moment. Un beau 8eme temps scratch dans la 1ère spéciale suivi d’une belle 2 ème spéciale qui ont malheureusement été suivies d’une crevaison dans la 3ème. Bilan: 25eme scratch et 11 ème sénior.

Quant à  Cyril Caillet (infini-bikes), il a  su combiner compétition (avec une 61 ème position) et réglage de son Niner RIP (29 pouces) sur ce rallye.

 De son côté, Morgane Jonnier (Vélo Sport Bormes Le Lavandou » Les Boudragues ») a participé à la 2ème manche de la coupe régionale de cross country à Taradeau. Pas de stress au départ, un tracé tip top mêlant bosses et descentes techniques,  la pluie rendant le parcours glissant, et de bonnes sensations lui ont permis de gagner la course dans sa catégorie

Enduro: Championne du Monde 2011, Ludivine Puy répond à nos questions.

Seule fille présente aux premiers Scorpion Masters, dans quel état d’esprit y es-tu allée?
 Ludivine Puy (L.P) : « J’étais venue à Alès plutôt dans l’esprit de passer un bon moment entourée de ma famille, que dans l’idée d’une compétition pure et dure. »

Tu t’étais quand même préparée pour l’épreuve ?
 L.P : « Non pas du tout… et ça se voit dans mes résultats ! Il y a des disciplines comme le trial qui étaient totalement inconnues pour moi, ce qui génère un gros stress. En vitesse, Yamaha Motor France (que je remercie vraiment) m’avait passé un roadster stock jusqu’aux pneus, avec seulement quelques dizaines de kilomètres au compteur… et c’était loin d’être l’idéal. Mais je me suis vraiment amusée durant la journée et c’est bien ça le principal ! »

Comment as-tu trouvé le concept ?
 L.P : « Très bien. C’était vraiment super de réunir tous ces pilotes qui venaient d’horizons très différents. Quatre disciplines, beaucoup de spectateurs, un bon relais média… une vraie fête de la moto où l’on peut venir en famille et en prendre plein les yeux, et pour nous c’est un bon moyen de finir la saison.

Je regrette simplement que les essais aient été le même jour que la course et que l’épreuve de supermotard soit disputée avec des pneus à tétines… »

Revenons à l’enduro, as-tu plus de pression que l’année dernière maintenant que tu as le titre ?
 L.P : « Oui, c’est clair. Beaucoup travaillent pour prendre ma place mais je ne compte pas leur laisser si facilement (rire). Je travaille plus que l’année dernière avec un accent particulier sur le physique pour tenir la cadence, sans oublier beaucoup de roulage pour tous les automatismes… »

Qui est ta rivale la plus sérieuse pour 2011 ?
 L.P : « Blandine Dufrêne. C’est une gagnante et en plus elle est douée. Le jour où elle aura une bonne intelligence de course alors elle sera vraiment très redoutable… »

Encore combien de temps comptes-tu t’engager dans les différents titres ?
 L.P : « Encore quelques années c’est une certitude. Dans 2 ou 3 ans je me poserai la question mais pour l’instant je m’investis totalement dans la discipline… »

Que penses-tu de ta nouvelle moto ?
 L.P : « Extra, avec, comme tu as pu le voir, de nombreuses modif’ pour qu’elle soit au top (pour retrouver l’article, c’est ici). »

Qu’a changé le titre pour toi ?
 L.P : « Outre la reconnaissance d’être un vrai pilote à part entière, il m’a permis d’avoir des partenaires qui me font confiance en me laissant faire du développement comme je l’entends. »

Championnats de France à Paray le monial en Bourgogne le 27/02

« Deux semaines après la Corse en route pour le dernier cross de la saison, le championnat de France de cross. L’objectif de la saison était d’y aller, maintenant c’est que du bonus.

Le trajet allé se fait en voiture le samedi. Après avoir roulé 6h on arrive sur l’hippodrome, lieu du cross pour retirer mon dossard. A  première vu le terrain va être boueux, il pleut des sceaux d’eau, mais il a l’air joli, que du faut plat, beaucoup de virages, quelques troncs d’arbre au sol pour faire des petits obstacles, pas de grande ligne droite sauf celle de départ qui fait 600m. Retour à l’hôtel, réveil à 8h un bon petit déjeuner et c’est le départ pour le cross. Il fait très froid, pas loin du 0 degrés. Je pars à l’échauffement, je ne sens plus trop mes orteils (on a déjà plus trop l’habitude du froid au Lavandou), au bout d’1/4 d’heure je suis réchauffé et fais encore une petite demi-heure de footing, avec des petites accélérations. 10 min avant le départ, c’est l’heure d’y aller. Je me place sur la ligne il y a beaucoup de monde.

La petite musique qui annonce les départs est finie, la pression monte, ça part, c’est la guerre il faut jouer des coudes pour garder sa place et ne pas tomber (400 coureurs qui partent en même temps sur une ligne droite large de 60 m ça pousse un peu). Je me sens bien, mais me fais un peu enfermer au premier virage. J’ai l’impression d’être parti doucement et pourtant le premier km est avalé en 3’08, je calme un peu et passe le deuxième en 3’12. A partir du troisième je prends mon rythme en 3’25 et commence une remontée (car je suis parti doucement par rapport au gros paquet qui part vite et ralenti après).

Le parcours compte  4 boucles pour  12400m, du deuxième au quatrième tour je remonte une quarantaine de place, je passe au 10km sur ma montre en 34’35 (30 » plus vite que mon record sur route, malgré la boue, les épingles qui cassent l’allure et les petits coups de cul qui font mal aux jambes) il reste un peu moins d’un tour, les jambes commencent à bruler, j’arrive à grappiller encore 2 ou 3 places. Dernière ligne droite, la course se termine, je suis content, j’ai fait ce que je voulais.

Au final je fini 302 ème au scratch et 80 ème en espoir (j’étais 101 il y a deux ans).

Une course très satisfaisante  avec une bonne moyenne de 3’29 » au km, ce qui est de bonne augure avant d’attaquer la saison des courses sur route et des courses nature à la fin du mois, puis l’objectif de fin d’année : Marseille/Cassis  le 30 octobre. » FM

Sport automobile : Steeve Zérafa vers les sommets (var matin 6/3/2011)

Tes débuts ?

J’ai toujours baigné dans le milieu du sport automobile. Mon père roulait en monoplace, sur un châssis artisanal construit par son ami Christian Durand et lui-même. Dès que j’ai eu 18 ans et mon permis en poche, j’ai repris le flambeau. J’ai mis mon père à la retraite ! (rires). Maintenant, il prend autant de plaisir à s’occuper de l’assistance. Ma première compétition était le slalom du Luc en 2003. J’ai terminé dans le milieu du classement. Avant cela, j’avais juste roulé en karting.

Les épreuves de course de côte ?

Les compétiteurs peuvent concourir sur plusieurs types de véhicules : prototypes, berlines, monoplaces… En monoplace, il existe trois catégories : la formule libre (1,3 litre), la F2 (1,6 litre) et la F3 (2 litres). Ce sont des épreuves très disputées car nous sommes à chaque fois entre 80 et 100 pilotes au départ. Le titre de champion de ligue Paca se joue tous types de véhicules confondus. Il y a donc une sacrée concurrence ! Ce sont des épreuves courtes, puisqu’on ne roule qu’environ 10 km par compétition. Il faut être concentré dès le premier feu rouge, en sachant qu’il faudra attaquer dès le premier virage. C’est un véritable sprint !

Ta voiture ?

J’ai commencé en formule libre, sur un châssis MS02 jusqu’en 2006. De 2007 à 2009, je me suis tourné vers la F3 avec un châssis Dallara F392. Depuis la saison dernière, j’ai un châssis plus récent, un Dallara F301. La transition s’est faite sans problème car j’ai réussi à conserver mon titre l’an passé !

Ton équipe ?

Nous sommes structurés en association : MS Formule Compétition. Le président est mon père ; Pour le reste, c’est surtout une bande de copains qui me suit depuis le début : Christophe Campus, alias Tito, et Raymond Corporandy, mes fidèles mécanos. Benoît Mathieu est, quant à lui, en charge de la déco de la voiture. Je suis aussi soutenu par l’Association de sports automobiles du Luc, présidée par Michel Bonzom. J’ai fait mes premiers roulages grâce à lui, à 14 ans, avec la voiture de mon père sur le circuit du Luc !

Ta préparation ?

Cette année, j’ai vraiment tenu à mettre l’accent sur ma préparation physique et j’ai donc fait appel à une structure spécialisée : OST (Outdoor Sport Training). Nous avons travaillé les différentes qualités physiques nécessaires à ma discipline en mettant un accent particulier sur le renforcement musculaire et le gainage. Ce travail est totalement nouveau pour moi, il me permet d’être plus endurant et à l’aise dans mon baquet.

Ton meilleur souvenir en compétition ?

La course de côte du col du Bougnon l’an passé. J’étais en tête pendant tous les essais ainsi qu’à la première montée de course. J’ai perdu l’épreuve lors de la seconde montée d’à peine quelques centièmes. Mais j’en garde un excellent souvenir car c’était la première course où je commençais à prendre mes marques avec ma nouvelle voiture. Ce fut une journée de grosse bagarre car la concurrence était très rude sur le bitume !

La saison 2011 ?

Quatorze courses de côte régionales au programme, et la Course de côte nationale de Gémenos le 1er et le 2 octobre dans les Bouches-du-Rhône. Et si mon budget le permet : la dernière manche de la Coupe de France des circuits à Magny-Cours. Ce serait la cerise sur le gâteau ! Et cela me donnerait un avant-goût des courses sur circuit. Beaucoup plus longues que les courses de côte. Sur une course de circuit, tout le monde a la même voiture et on roule environ 250 km sur un week-end, contre 10 km lors d’une épreuve de course de côte.

Ton passé sportif ?

J’ai 9 ans de cyclisme dans les jambes ! J’ai été licencié au Vélo sport hyérois de 1993 à 2002 avec quelques titres départementaux et régionaux à mon actif. Dont celui de champion départemental cadet de cyclo-cross.

Tes passions ?

Entre mon boulot d’agent de station-service et les courses de côte, je n’ai pas de temps à accorder à d’autres passions ! C’est les sports automobiles à 200 % ! Au grand désespoir de ma fiancée (rires) !

Hyères ?

J’y suis né et j’y habite, donc je connais comme ma poche. Et je ne m’en lasse pas. Mon lieu de prédilection est l’île de Porquerolles. L’été, j’y passe beaucoup de temps : à scooter des mers ou en bateau ! Les îles d’Or sont tout simplement magiques !

Rien à ajouter ?

Un grand merci à mes fidèles sponsors qui me permettent de poursuivre l’aventure !

Le Var, le soleil a répondu présent. C’est lors d’une séance d’entraînement que la Championne du Monde en titre nous fait une présentation détaillée de sa moto. C’est sur une base de EC 300 Racing millésime 2011 que Ludivine Puy défendra son titre, mais la Gas Gas a été revue et corrigée pour offrir le meilleur…

Le deux temps de 294,7 cc a subi une grosse prépa afin de délivrer plus de watt en bas régime et une plus grande allonge. Olivier Chave, le chef mécano qui la suit depuis 5 ans, n’a pas oublié d’imposer une cloche d’embrayage percée qui évite aux disques de se voiler lors des grosses chauffes.

On note que le radiateur d’origine reçoit des refroidisseurs de durit ainsi qu’un bouchon de radiateur taré à 1,8 (1,4 à l’origine) permettant de baisser la pression interne.

Par souci de pratique, le support de filtre à air alu s’équipe d’une cage en acier permettant un entretien plus facile et plus rapide lors des démontages/ remontages en course.

Toujours dans le même souci, le maître cylindre de l’embrayage est griffé Magura afin de ne pas trop monter en température et de continuer à jouer son rôle en franchissement et en Spéciale.

Ligne Gnarly FMF Racing, silencieux Q-Stealth avec un collecteur renforcé (finition nickel) plus volumineux qu’à l’origine pour plus de souplesse et plus d’allonge que la version « stock ».

Du point de vue du freinage, la moto aura droit à un maître-cylindre Nissin que l’on retrouve sur certains modèles Yamaha, agrémenté d’un levier Sunline qui correspond plus à la main de la championne. Idem pour l’arrière, Gas Gas a élaboré une pédale adaptée à la morphologie du numéro 22.

Les disques « wave » made in Galfer seront en contact direct avec des plaquettes Carbone Lorraine développées depuis cet hiver par Ludivine et qui seront bientôt disponibles pour le grand public…

PFP s’occupe des suspensions avec pour 2011 du full Ohlins : TTX pour l’arrière et une fourche complète (pas encore montée) qui devrait arriver demain (avec essai dans la semaine). Même si PFP s’occupe de la préparation des amortisseurs, ce sera JCS qui sera en charge de l’entretien durant la totalité de la saison.

Passons aux T taillés dans la masse et prenons la direction du poste de pilotage avec un guidon Afam BMX 009 (raccourci passant de 80 à 78 centimètres pour être mieux en corrélation avec les épaules de la pilote) qui permet d’être plus dynamique avec les coudes relevés tout en acceptant une bonne position pour les différents transferts…

Pour conclure, une selle à dosseret viendra prochainement trouver sa place sur la 300, permettant un meilleur calage surtout en fin de journée et facilitant le positionnement sur l’avant de la machine.

Gros plan

 Pour garder la bonne température.

 Côté poste de pilotage.

 Freins.

 Ressorts

 Moteur & échappement.

http://moto.caradisiac.com/Rencontre-Ludivine-Puy-nous-presente-sa-nouvelle-Gas-Gas-670

Stage précompétitif du 18/2/2011 au 20/2/2011

Ce week end a eu lieu le stage de préparation physique pré-compétitif organisé en collaboration avec pep’s spirit.  Au programme pour nos stagiaires, 2 jours d’exercices physiques se rapprochant des spécificités de leur discipline en période pré-compétitive.

Le vendredi soir  a eu lieu la prise de contact, description du week end, petit tour de vtt et étirements  en guise d’apéritif.

Samedi matin, 50’ de vélo à jeun direction la plage de l’escalet, avec étirement, petit déjeuner et séance de renforcement musculaire sur la plage. Le retour chez pep’s fut l’occasion de travailler le seuil dans la montée de Gigaro.

L’après midi fut consacré à une séance de renforcement musculaire spécifique vélo, constitué d’enchainement  Chaise / Fente / sprint sur home trainer.

Pour clôturer la journée une séance de yoga a permis à nos stagiaires de se relaxer profondément.

Le dimanche fut consacré à une sortie vtt en endurance fondamentale ludique, avec départ à Bormes les mimosas et arrivée à la Croix d’Anselme à Collobrières. Grosse sortie à la fois technique et physique empruntant certains des plus beaux sentiers du massif des maures. Le repas chez pep’s fut suivi d’une dernière séance d’étirements en guise de clôture de stage.

Rdv pour le prochain stage…