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Francois Mourgues (athlète OST) championnat de france de cross

 

Championnats de France à Paray le monial en Bourgogne le 27/02

« Deux semaines après la Corse en route pour le dernier cross de la saison, le championnat de France de cross. L’objectif de la saison était d’y aller, maintenant c’est que du bonus.

Le trajet allé se fait en voiture le samedi. Après avoir roulé 6h on arrive sur l’hippodrome, lieu du cross pour retirer mon dossard. A  première vu le terrain va être boueux, il pleut des sceaux d’eau, mais il a l’air joli, que du faut plat, beaucoup de virages, quelques troncs d’arbre au sol pour faire des petits obstacles, pas de grande ligne droite sauf celle de départ qui fait 600m. Retour à l’hôtel, réveil à 8h un bon petit déjeuner et c’est le départ pour le cross. Il fait très froid, pas loin du 0 degrés. Je pars à l’échauffement, je ne sens plus trop mes orteils (on a déjà plus trop l’habitude du froid au Lavandou), au bout d’1/4 d’heure je suis réchauffé et fais encore une petite demi-heure de footing, avec des petites accélérations. 10 min avant le départ, c’est l’heure d’y aller. Je me place sur la ligne il y a beaucoup de monde.

La petite musique qui annonce les départs est finie, la pression monte, ça part, c’est la guerre il faut jouer des coudes pour garder sa place et ne pas tomber (400 coureurs qui partent en même temps sur une ligne droite large de 60 m ça pousse un peu). Je me sens bien, mais me fais un peu enfermer au premier virage. J’ai l’impression d’être parti doucement et pourtant le premier km est avalé en 3’08, je calme un peu et passe le deuxième en 3’12. A partir du troisième je prends mon rythme en 3’25 et commence une remontée (car je suis parti doucement par rapport au gros paquet qui part vite et ralenti après).

Le parcours compte  4 boucles pour  12400m, du deuxième au quatrième tour je remonte une quarantaine de place, je passe au 10km sur ma montre en 34’35 (30 » plus vite que mon record sur route, malgré la boue, les épingles qui cassent l’allure et les petits coups de cul qui font mal aux jambes) il reste un peu moins d’un tour, les jambes commencent à bruler, j’arrive à grappiller encore 2 ou 3 places. Dernière ligne droite, la course se termine, je suis content, j’ai fait ce que je voulais.

Au final je fini 302 ème au scratch et 80 ème en espoir (j’étais 101 il y a deux ans).

Une course très satisfaisante  avec une bonne moyenne de 3’29 » au km, ce qui est de bonne augure avant d’attaquer la saison des courses sur route et des courses nature à la fin du mois, puis l’objectif de fin d’année : Marseille/Cassis  le 30 octobre. » FM

Steeve Zerafa (Athlète OST) dans Var matin

Sport automobile : Steeve Zérafa vers les sommets (var matin 6/3/2011)

Publié le dimanche 06 mars 2011 à 07H12
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Cet ex-cycliste a échangé ses deux jambes contre un bolide à quatre pneus : un Dallara F301.

Sport automobile : Steeve Zérafa vers les sommets_1

Tes débuts ?

J’ai toujours baigné dans le milieu du sport automobile. Mon père roulait en monoplace, sur un châssis artisanal construit par son ami Christian Durand et lui-même. Dès que j’ai eu 18 ans et mon permis en poche, j’ai repris le flambeau. J’ai mis mon père à la retraite ! (rires). Maintenant, il prend autant de plaisir à s’occuper de l’assistance. Ma première compétition était le slalom du Luc en 2003. J’ai terminé dans le milieu du classement. Avant cela, j’avais juste roulé en karting.

Les épreuves de course de côte ?

Les compétiteurs peuvent concourir sur plusieurs types de véhicules : prototypes, berlines, monoplaces… En monoplace, il existe trois catégories : la formule libre (1,3 litre), la F2 (1,6 litre) et la F3 (2 litres). Ce sont des épreuves très disputées car nous sommes à chaque fois entre 80 et 100 pilotes au départ. Le titre de champion de ligue Paca se joue tous types de véhicules confondus. Il y a donc une sacrée concurrence ! Ce sont des épreuves courtes, puisqu’on ne roule qu’environ 10 km par compétition. Il faut être concentré dès le premier feu rouge, en sachant qu’il faudra attaquer dès le premier virage. C’est un véritable sprint !

Ta voiture ?

J’ai commencé en formule libre, sur un châssis MS02 jusqu’en 2006. De 2007 à 2009, je me suis tourné vers la F3 avec un châssis Dallara F392. Depuis la saison dernière, j’ai un châssis plus récent, un Dallara F301. La transition s’est faite sans problème car j’ai réussi à conserver mon titre l’an passé !

Ton équipe ?

Nous sommes structurés en association : MS Formule Compétition. Le président est mon père ; Pour le reste, c’est surtout une bande de copains qui me suit depuis le début : Christophe Campus, alias Tito, et Raymond Corporandy, mes fidèles mécanos. Benoît Mathieu est, quant à lui, en charge de la déco de la voiture. Je suis aussi soutenu par l’Association de sports automobiles du Luc, présidée par Michel Bonzom. J’ai fait mes premiers roulages grâce à lui, à 14 ans, avec la voiture de mon père sur le circuit du Luc !

Ta préparation ?

Cette année, j’ai vraiment tenu à mettre l’accent sur ma préparation physique et j’ai donc fait appel à une structure spécialisée : OST (Outdoor Sport Training). Nous avons travaillé les différentes qualités physiques nécessaires à ma discipline en mettant un accent particulier sur le renforcement musculaire et le gainage. Ce travail est totalement nouveau pour moi, il me permet d’être plus endurant et à l’aise dans mon baquet.

Ton meilleur souvenir en compétition ?

La course de côte du col du Bougnon l’an passé. J’étais en tête pendant tous les essais ainsi qu’à la première montée de course. J’ai perdu l’épreuve lors de la seconde montée d’à peine quelques centièmes. Mais j’en garde un excellent souvenir car c’était la première course où je commençais à prendre mes marques avec ma nouvelle voiture. Ce fut une journée de grosse bagarre car la concurrence était très rude sur le bitume !

La saison 2011 ?

Quatorze courses de côte régionales au programme, et la Course de côte nationale de Gémenos le 1er et le 2 octobre dans les Bouches-du-Rhône. Et si mon budget le permet : la dernière manche de la Coupe de France des circuits à Magny-Cours. Ce serait la cerise sur le gâteau ! Et cela me donnerait un avant-goût des courses sur circuit. Beaucoup plus longues que les courses de côte. Sur une course de circuit, tout le monde a la même voiture et on roule environ 250 km sur un week-end, contre 10 km lors d’une épreuve de course de côte.

Ton passé sportif ?

J’ai 9 ans de cyclisme dans les jambes ! J’ai été licencié au Vélo sport hyérois de 1993 à 2002 avec quelques titres départementaux et régionaux à mon actif. Dont celui de champion départemental cadet de cyclo-cross.

Tes passions ?

Entre mon boulot d’agent de station-service et les courses de côte, je n’ai pas de temps à accorder à d’autres passions ! C’est les sports automobiles à 200 % ! Au grand désespoir de ma fiancée (rires) !

Hyères ?

J’y suis né et j’y habite, donc je connais comme ma poche. Et je ne m’en lasse pas. Mon lieu de prédilection est l’île de Porquerolles. L’été, j’y passe beaucoup de temps : à scooter des mers ou en bateau ! Les îles d’Or sont tout simplement magiques !

Rien à ajouter ?

Un grand merci à mes fidèles sponsors qui me permettent de poursuivre l’aventure !

Ludivine Puy (athlète OST) présente sa GAS GAS à Caradisiac moto

 

Le Var, le soleil a répondu présent. C’est lors d’une séance d’entraînement que la Championne du Monde en titre nous fait une présentation détaillée de sa moto. C’est sur une base de EC 300 Racing millésime 2011 que Ludivine Puy défendra son titre, mais la Gas Gas a été revue et corrigée pour offrir le meilleur…

 

Le deux temps de 294,7 cc a subi une grosse prépa afin de délivrer plus de watt en bas régime et une plus grande allonge. Olivier Chave, le chef mécano qui la suit depuis 5 ans, n’a pas oublié d’imposer une cloche d’embrayage percée qui évite aux disques de se voiler lors des grosses chauffes.

On note que le radiateur d’origine reçoit des refroidisseurs de durit ainsi qu’un bouchon de radiateur taré à 1,8 (1,4 à l’origine) permettant de baisser la pression interne.

Par souci de pratique, le support de filtre à air alu s’équipe d’une cage en acier permettant un entretien plus facile et plus rapide lors des démontages/ remontages en course.

Toujours dans le même souci, le maître cylindre de l’embrayage est griffé Magura afin de ne pas trop monter en température et de continuer à jouer son rôle en franchissement et en Spéciale.

Ligne Gnarly FMF Racing, silencieux Q-Stealth avec un collecteur renforcé (finition nickel) plus volumineux qu’à l’origine pour plus de souplesse et plus d’allonge que la version « stock ».

Du point de vue du freinage, la moto aura droit à un maître-cylindre Nissin que l’on retrouve sur certains modèles Yamaha, agrémenté d’un levier Sunline qui correspond plus à la main de la championne. Idem pour l’arrière, Gas Gas a élaboré une pédale adaptée à la morphologie du numéro 22.

 

Les disques « wave » made in Galfer seront en contact direct avec des plaquettes Carbone Lorraine développées depuis cet hiver par Ludivine et qui seront bientôt disponibles pour le grand public…

PFP s’occupe des suspensions avec pour 2011 du full Ohlins : TTX pour l’arrière et une fourche complète (pas encore montée) qui devrait arriver demain (avec essai dans la semaine). Même si PFP s’occupe de la préparation des amortisseurs, ce sera JCS qui sera en charge de l’entretien durant la totalité de la saison.

Passons aux T taillés dans la masse et prenons la direction du poste de pilotage avec un guidon Afam BMX 009 (raccourci passant de 80 à 78 centimètres pour être mieux en corrélation avec les épaules de la pilote) qui permet d’être plus dynamique avec les coudes relevés tout en acceptant une bonne position pour les différents transferts…

  

Pour conclure, une selle à dosseret viendra prochainement trouver sa place sur la 300, permettant un meilleur calage surtout en fin de journée et facilitant le positionnement sur l’avant de la machine.

Gros plan

 Pour garder la bonne température.

 Côté poste de pilotage.

 Freins.

 Ressorts

 Moteur & échappement.

http://moto.caradisiac.com/Rencontre-Ludivine-Puy-nous-presente-sa-nouvelle-Gas-Gas-670

Stage de préparation Physique OST / Pep’s spirit

Stage précompétitif du 18/2/2011 au 20/2/2011

Ce week end a eu lieu le stage de préparation physique pré-compétitif organisé en collaboration avec pep’s spirit.  Au programme pour nos stagiaires, 2 jours d’exercices physiques se rapprochant des spécificités de leur discipline en période pré-compétitive.

Le vendredi soir  a eu lieu la prise de contact, description du week end, petit tour de vtt et étirements  en guise d’apéritif.

Samedi matin, 50’ de vélo à jeun direction la plage de l’escalet, avec étirement, petit déjeuner et séance de renforcement musculaire sur la plage. Le retour chez pep’s fut l’occasion de travailler le seuil dans la montée de Gigaro.

L’après midi fut consacré à une séance de renforcement musculaire spécifique vélo, constitué d’enchainement  Chaise / Fente / sprint sur home trainer.

Pour clôturer la journée une séance de yoga a permis à nos stagiaires de se relaxer profondément.

Le dimanche fut consacré à une sortie vtt en endurance fondamentale ludique, avec départ à Bormes les mimosas et arrivée à la Croix d’Anselme à Collobrières. Grosse sortie à la fois technique et physique empruntant certains des plus beaux sentiers du massif des maures. Le repas chez pep’s fut suivi d’une dernière séance d’étirements en guise de clôture de stage.

Rdv pour le prochain stage…


 

Rallye de levens 2011 (6/2/2011)

Cette année 2 athlètes OST étaient au départ du rallye de Levens :

Nicolas Parisi (team Espigaou bike) :

« C’est donc le dimanche 6 février que se déroulait le rallye hivernale de Levens (1ère manches du 1001 enduro tours 2011). 3 magnifiques spéciales au programme avec départ par vague de 9 pour la sp1, je porte le dossard 15 donc dans la 2 ème vague !!!

 

Goooo !! Ça démarre vite j’arrive à choper les roues et à me mettre assez vite dans le rythme, je sens que je suis bien physiquement aujourd’hui : j’ai les jambes et je subis moins que la saison dernière  !!!! Ce qui m’a permis d’assurer et de ne pas faire trop d’erreurs grâce à ma lucidité !!! Les 2 autres spéciales se passent aussi bien, même scénario j’assure, pour finir sans encombre !!! Conclusion : bonne sensation pour la 1ere course de la saison 2011. Je termine 12 ème en seniors et 26 ème  au scratch  »

 

Morgane Jonnier (Velo Sport Bormes Le Lavandou  Les Boudragues) :

« Première course de l’année, une bonne journée pour allier physique endurance, technique et parfaire l’entraînement hivernal. Première expérience sur ce type de course pour moi…  J’attaque la journée par une montée sur piste  d’environ 1h20  pour prendre le départ de la Spéciale 1, le soleil est là pour me dorer la carcasse… il fait chaud très chaud…, arrivé en haut c’est bon ! Je suis bien échauffée ! Petite pause … et c’est parti ! Cette spéciale était sinueuse, sentiers étroits, quelques passages serrés, un vrai régal ! Pas de chance pour moi une balise a pété sur le parcours… je trace je trace je trace… je me rends compte qu’il y a un problème…  hop demi-tour ! Après avoir remonté je retrouve le circuit … le chrono est donc complètement mort…  Déçue c’est sûr … mais je suis là, avant tout pour être sur mon vélo et me faire plaisir. Direction la Spéciale 2 par la piste, un petit porté, ravitaillement, et GO ! Spéciale avec des caillasses, des passages raides. Encore un beau parcours ! Les jambes brûlent mais il reste une toute dernière Spéciale. Cette fois-ci le ralliement est assez rapide, la fatigue se fait sentir, mais j’y vais ! Départ groupé, c’est la spéciale que j’ai trouvée la plus sympathique ; des enchainements de virages, des petits  « coup-de-cul », des restanques à passer et c’est l’arrivée !

Grosse et dure journée, mais de beaux tracés!  Revoir les amis, l’ambiance de la course, le trac, ca fait du bien de ressentir tout cela, et d’attaquer la saison !!!  »

Morgane

 

Laurence DUPUPET / raidlight trail pilat : Objectif atteint

« j’étais sur place avec un copain à 8h du mat, tout premier trail pour moi, température -10°c.On a pris nos dossards et on a un peu tâté l’ambiance, certains étaient dehors pour l’échauffement, mais nous, nous sommes restés dans le gymnase, j’me suis échauffée à l’intérieur en faisant quelques exercices . L’organisation nous annonce un départ groupé finalement pour les 3 parcours et de faire super gaffe aux 4 premiers kms à cause de la glace . A 10 min du départ on s’est mis en place, on était 601 .

 Julien m’avait dit de partir cool, à mon rythme, finalement on était tellement nombreux, que dès l’entrée dans les singles, cela a été le bouchon et puis du verglas à gogo,5ème km, on commence à monter et là je double autant que je peux pour faire du vide tout en restant vraiment à l’aise, après la première bifurcation, cela a commencé à devenir plus espacé mais j’ai toujours eu du monde avec moi, on me doublait dans les descentes et je reprenais dans les montées, au dernier ravito, on nous dit plus que 4 kms avec un bon coup du cul, je regarde ma montre 2h08, je savais déjà que pour moi c’était gagné puisque mon premier objectif était de le faire en moins de 3h, je suis repartie avec la banane, et quand j’ai vu l’arche d’arrivée j’ai accéléré pour finir au sprint et mes jambes suivaient.  

J’ai fini vraiment très heureuse de mon trail, j’avais fait 23,7 kms en 2h38, avec un den de 856m et surtout j’étais bien, pas lessivée, donc le 2eme but atteint lui aussi, se sentir bien tout du long et arriver avec la pêche ensuite ils ont affiché les résultats et c’est là que j’ai vu que j’étais 5eme des filles sur 34 et 1ère de ma catégorie (vétéran 1), une cerise sur le gâteau pour moi ; on est resté dans le brouillard tout au long de la course et donc à -10°c mais bon une super tartiflette nous attendait à l’arrivée ; les paysages étaient magnifiques et les passages au bord des lacs gelés à couper le souffle . Je serais de retour pour ce trail l’année prochaine. » .

Francois Mourgues (athlète OST) se qualifie pour les inter régionaux !!!

« Les championnats se déroulaient le 30 janvier 2011 à Hyères les palmiers dans le Var (83).

Après un samedi très pluvieux, le terrain n’était pas trop boueux mais de grosses flaques étaient présentes sur les longues lignes droites de l’hippodrome tandis que la partie en sous-bois était relativement sèche, le parcours est plat avec des légers faux plat dans le sous-bois.

J’arrive sur les lieu 2 heures avant ma course sous une petite pluie.

Julien Dicioccio part à l’échauffement pour son cross court pendant que j’allais retirer les dossards. Il réalise une bonne course et se qualifie pour les championnats inter -régionaux en Corse dans 2 semaines.

1 heure avant la course, je pars à l’échauffement avec mon camarade de club Fred. On fait 2 tours du circuit de 2,7 kms, mes jambes me paraissent pas au top mais c’est souvent le cas à l’échauffement. 15 min avant la course je me mets en tenu, accroche mon dossard, mets mes chaussures à pointe et c’est parti direction la ligne de départ. Je fais quelques accélérations dans le virage de l’hippodrome, les jambes tournent bien. Le starter siffle, je me place sur la ligne.

 Le coup de pistolet, c’est parti pour 4 tours du circuit.

 Je pars vite, car il y a un goulet à 40 m du départ, et j’ essaie de rester dans le top 10. Départ un peu rapide, au bout d’un tour, je calme un peu et glisse vers la 15ème place. Dans le deuxième tour j’aperçois le premier espoir de la course en train de marcher sur le bord, une place de gagnée. Vers la fin du deuxième tour, une douleur sur la droite de mon ventre apparaît, aie ! Ca fait mal, obligé de ralentir, je tombe en 27ème position. A l’arrêt dans le début du troisième tour, l’idée d’arrêter ici fait un passage dans ma tête, mais elle s’en va vite grâce aux encouragements de Julien et de mes amis venus me voir et aussi car il y a une qualification au bout et que je me dois de finir même dans la douleur. Au début du dernier tour, la douleur disparaît quasiment et le rythme remonte à 1,5 kms de l’arrivée.

Je vois que je remonte du terrain sur Florian Dechand (le champion du var espoir il y a 3 semaines devant moi), je me dis que la course n’est pas finie. Un concurrent me dépasse, je l’accroche et me remets dans un bon rythme, dans le sous-bois je le passe et en passe 2 autres et remonte à 50m de Dechand et  je décide de le reprendre. 500 m de l’arrivée, c’est parti environ 35m de retard, je dépasse deux coureurs, 300m je reviens à 10m. Environ 200m je passe, le coureur qui était avec lui lâche, lui s’accroche  et en remet une, j’en remets une et prends quelques centimètres d’avance, on passe un coureur, Dechand remonte à mon niveau, on est à bloc, mais aucun de nous deux ne veut céder, il en remet une, je m’accroche, la ligne approche. Au final il finit avec quelques centimètres d’avance, la course est finie, je suis éclaté.

 Je prends la 21ème place au scratch et la quatrième en espoir. Après avoir regardé les données sur ma montre ,on finit le dernier 200m en environ 28 secondes, ce qui est très rapide.

Dans l’ensemble une bonne course, avec un mauvais passage à vide au milieu. Un peu déçu d’échouer au pied du podium, mais objectif atteint , j’obtiens ma qualif pour les inter-régionaux en Corse dans 2 semaines en ayant fait une bonne fin de course. »